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Oui, blonds, ils étaient blonds, blonds ? Que tu mécrivisses<o:p></o:p>
Ta ferveur, jeus pleuré, mais de mon cur fendu<o:p></o:p>
Perlait la libido : tes cuisses écrevisses !<o:p></o:p>
Et ta bouche mouillée au fard rose, fondu !<o:p></o:p>
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Mais je garde en mon sein bien plus que les muqueuses,<o:p></o:p>
La toison grisante oh ! qui dans lair délassait<o:p></o:p>
Ses arabesques dor ; tes pupilles moqueuses<o:p></o:p>
Ne le surent jamais : CELA ME DEPASSAIT.<o:p></o:p>
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Ton parfum : « sans issue » ? Et quand dans lindolence<o:p></o:p>
Dun songe je soufflais : « ta crinière je veux »,<o:p></o:p>
Tu ne voyais en moi quun sotte insolence,<o:p></o:p>
Alors que je rêvais docéans de cheveux <o:p></o:p>
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blonds, Blonds, BLONDS. Je nageais très loin de leurs rivages,<o:p></o:p>
Plaquant mille baisers sur chaque fil sucré<o:p></o:p>
(Leur laque ou ta maîtresse ?) et déjà les ravages<o:p></o:p>
Du réveil brisait tout mon rêve sacré.<o:p></o:p>
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Pourquoi ? Je oh ! un fil ! le ciel bleu nous martèle ;<o:p></o:p>
Les coquelicots, blonds ! mes yeux étiolés<o:p></o:p>
Gonflés de sanglots, blonds ! Oh ! la langueur mortelle !<o:p></o:p>
Ton parfum « Vol de nuit », blond les soirs étoilés ?
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Sous mes dessous flottants, tes doigts longs et teintés
D’arabesques d’argent, par spasmes éreintés,
Câlinent ma peau fine, ivres me déculottent,
Puis légers, tes seins doux soudain me décalottent !<o:p></o:p>
Mais sauvage atterrit ton iris assassin
Écharpant atterré, mes bourgeons d’agassin !
D’une feuille de vigne, affolé s’adonise
Mon os, grand cru flétri : Déchiré, j’agonise.<o:p></o:p>
Lo ! mon cœur turgescent se disloque, entaché,
Et d’un autre ton chat, je crois s’est entiché !
Son prépuce à ta bouche, épris, un mâle adresse,
Du Pétrus à la louche aigrit ma maladresse…<o:p></o:p>
Hé ! ton œil étoilé si pur et scintillant !
Mon corps étiolé s’y love sautillant,
Son impuissance mord, lui cherche une cachette,
Hélas n’en pouvant plus…caresse la gâchette !<o:p></o:p>
Et coule de mon corps, ce fût de bourdillon
Plein d’alcool et de trous, un épais bourbillon
Où mon cœur en morceaux, qui sur tes seins gigote
Presse les cieux cruels que la mort le ligote.<o:p></o:p>
Mon âme enfin s’enfuit vers tes yeux de jais, mais
Je regrette déjà leur iris que j’aimais,
Inonde le lino plein d’amour et ta mine,
Exhale des soupirs aux parfums d’étamine …<o:p></o:p>
Je te sens tituber, alors ton pas lent, beau
Se transforme funèbre, en étrange lambeau,
Et ton sang ce bouillon tout chargé d’héroïne,
Se glace t’affublant d’un regard d’héroïne …<o:p></o:p>
Tu tortures ta chair de tes ongles nacrés,
Mais rien, Lo ! ne te rend mes va-et-vient sacrés ;
Ni tes fellations douces et historiques,
Ni tes cris déchirants, maintenant hystériques …<o:p></o:p>
Oh ! mon sucre d’orgie ! à mon corps décédé,
Oh ! mon souffre-douceur ! expire, décidé,
Dans une camisole un cœur fou qui résonne,
Où l’isole l’asile, et que rien ne raisonne !<o:p></o:p>
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Caressant le reflet cristal-aluminium
De l’ascenseur glacé, vers le rez-de-chaussée
Coule mon corps dolent, autrefois d’uranium
Rêvant, où perlerait ma chair ivre et froissée.<o:p></o:p>
Oh ! mon petit trou noir ! Tu t'en vas le soleil
Dans tes tresses, filant bec ouvert d’astre en astre !
Plein de détresse moi, vers l’éternel sommeil,
Je m’envole meurtri, de désastre en désastre…
Te souviens-tu ces mains dans mes cheveux rasés ?!
Et mon corps plein d’abdomignons, sais-tu qu’il danse
Ma belle obsidienne, imbibé de rosés,
Ondulant comme un fil de ta coiffure dense ?<o:p></o:p>
Mais ce soir dans un autre ascenseur on descend,
Au sous-sol ma carcasse et toutes ses pensées,
Qui se sont fait la paire au jade incandescent
De ton œil, indécent par ses douceurs passées…<o:p></o:p>
Oh ! pour d’autres phallus ton limbe s’est ouvert,
Alors je me fous bien qu’on me jette à la morgue ;
Je voudrais seulement que soit là ton œil vert,
Et qu’il ne coule pas quand demain geindra l’orgue ! <o:p></o:p>
Sois longanime Lo, car je garde l’espoir
Qu’à ta beauté métisse un jour je ressuscite,
En coco sous ta langue, ou chanceux en miroir
Ebloui par ton sein au reflet anthracite !<o:p></o:p>
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Je l'entends qui me brise, hé ! j'ai si mal ! ___Sanglots.
Vague, la mer gronde (où ?). La rumeur de ses flots
Bleus, gris, noirs ? en moi monte et soulève cruelle
Mes souvenirs d'été, douleur perpétuelle.
Mon spleen lèche les sols rouges, verts, jaunes, bruns,
Les sols, rouges ! sableux ! Sur ma peau les embruns ;
Baisers frais et mouillés ! Le reflet monotone
De mon iris flamboie aux couleurs de l'automne !
Ton rouge à lèvres rose et mon cœur éclaté !
Automne, été (bleu, bleu, si blond), automne, été,
L'hiver je m'en irai plonger dans ton squelette,
Arborant fier, très fier, ta jupe violette.
Mais tes cheveux blonds; blonds ! seront-ils toujours blonds
Oh ! je le sais ! Déjà je les palpe, si longs !
Ces cheveux, ces cheveux qui crèvent ma cervelle
Dis, je la sentirai leur essence rebelle ?
Automne, été‚ (bleu, bleu, si blond), automne, été,
Mais le reflet joyeux de ton clin d'œil bleuté
Bercera-t-il mon cœur en hiver ? et ta bouche
Aura-t-elle raison de moi, rose et farouche ?<o:p></o:p><o:p> </o:p>
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Tu transperces ce soir mon œil de merlan-frit
Par ton corps de sirène et de reine, Sandrine !
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Mais gît mon cœur serré, pareil à la sardine
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En boîte, et que ta main si délicate ouvrit !
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Sans toi mon cœur est seul et plat comme une sole,
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Et ma face simiesque, oui, vire de l’orang
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Outang au chimpanzé ! …mon corps tel un hareng
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Saur se froisse, et rien sauf tes yeux ne le console !
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