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Cest une fleur étrange et rare, en or qui dès
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Quon la touche se couche, et sur laquelle des
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Désirs coulent à flots, mais ôtez-vous lidée
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Quun jour vous butiniez ma petite orchidée !
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Il ne rime quau vert de ton il solidaire <o:p></o:p>
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Crac.<o:p></o:p>
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A la douceur de tes mains, je perds soit
La raison, soit l'ardeur quand l'une anime
De ses doigts longs ce frisson que perçoit
Le flanc transi de mon corps unanime.
Sur mon grand front ton regard disséqueur
Se pose encor : petite Eve hantée
Par ma laideur, ma taille, dis, ce cur
Malingre a-t-il fui ton âme éventée ?
Je ne sais plus. Le chagrin l'a serré,
Son pouls faiblit ; sache qu'il t'aime, rôde
Comme un chien triste et dolent, lacéré,
De ton iris il lape l'émeraude.
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Perdu : sommeil. Combien de ces nuits blanches,<o:p></o:p>
Où le cerveau cerné de rêves blonds<o:p></o:p>
(Broyant du noir !), jai caressé tes hanches<o:p></o:p>
Aux frissons lents du bout de mes doigts longs ?<o:p></o:p>
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De mots exquis je célèbre ta bouche<o:p></o:p>
(Que tu nouvrais que pour des esquimaux !)<o:p></o:p>
Son palais doux ! et sa langue farouche !<o:p></o:p>
Ses soupirs hauts ! sa denture démaux !<o:p></o:p>
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Déjà laurore et lhorreur boréale<o:p></o:p>
Emplit mes yeux dont le voile sanglant<o:p></o:p>
Vient effleurer, las, cette mer australe,<o:p></o:p>
Et ce soleil de ton iris cinglant.<o:p></o:p>
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Trouvé : cerveau (poids; mille cinq cents grammes),<o:p></o:p>
Perlé de Sang. Particularité :<o:p></o:p>
Sest écrasé sublime danagrammes<o:p></o:p>
Contre le mur de la réalité
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Davoir dévoilé ces boutons<o:p></o:p>
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Au grand dam de tes yeux en larmes<o:p></o:p>
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Je suis au regret mais jetons<o:p></o:p>
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Sil te plaît de mon cur les armes<o:p></o:p>
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Car dans sa noirceur à tâtons<o:p></o:p>
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Je tai découvert mille charmes.
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