-
Dans le cendrier noir ! un bourgeon de cancer !<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>
Ta main qui danse avec ! tes poumons de concert,<o:p></o:p>
Versent leur cendre grise, où mon cur qui seffraie,<o:p></o:p>
Sanémie amoureux, poussant des cris dorfraie <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Et tu laisses ma joue à tes lèvres jouir<o:p></o:p>
De baisers fous, avant quon vienne tenfouir,<o:p></o:p>
Et quainsi mon corps las enfin se purifie,<o:p></o:p>
Mère ! avant que le tien, si beau se putréfie !
<o:p></o:p>
votre commentaire -
Entre tes doigts safran, roule le caporal,
Glissent nos regards noirs au vide sidéral,
Brisés par les regrets et la douleur fleurie,
De tes poumons fanés à la chair équarrie. <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>
Doucement t'embrassant, couché sur le rebord
Du lit blanc, je l'entends le démon qui te tord !
A ta demande alors, d'une grâce infinie,
J'écourte comateux, ta cruelle insomnie <o:p></o:p>
Le briquet vient lécher ma bouche de fumeur :
Avant que me foudroie une rose tumeur,
Je vais à la fenêtre où la douleur suée
S'évanouit soudain pour n'être que buée <o:p></o:p>
Ma bouche à ton sein blanc et son joyeux babil !
Diaphane ta main, chatouille mon nombril ;
Dans ta robe je roule et déclame ma joie,
Et ma joue amoureuse à ton rire rougeoie !<o:p></o:p>
2 commentaires -
<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>
J'aime ton il humide Kate,
Voir ta pupille délicate
Se dilater avec délits,
Kate, et s'iriser sur des lits
Mais hélas, tel l'or c'est un leurre
Où fane mon cur toute l'heure,
Car d'autres déflorent ta fleur,
Effleurent ta flore et la leur
Et meurt le soleil. Je l'implore,
Ton il ! - Plein d'horreur je l'explore
Jusqu'à l'aurore, las, pleurant,
Et ton parfum enfui fleurant
Et je me promène, torpide,
Parcouru d'un désir turpide,
Fouettant avec dureté
Ton il rose et son duveté.<o:p></o:p>
<o:p></o:p>
1 commentaire -
Je suis tout empli de liqueur,
C'est Hiroshima dans mon cur,
Ton départ est une tempête,
C'est Nagasaki dans ma tête.
Ah ! qu'il est bon de se cuiter,
Puisque tu viens de me quitter,
De crever sur l'oreiller rouge,
Pour que plus rien jamais ne bouge!
..........................................................
Oh ! les glissements de terrains
Qui m'enlisent ! __ Et de tes reins,
Le string noir et son fol effluve
Réveillent d'un mort le Vésuve !
votre commentaire -
<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p><o:p> </o:p>
<o:p>
Vos canines se font moins câlines quand elles goûtent mes chairs ma chère. Vos incisives sont plus incisives et vos molaires ne modèrent plus leurs émaux ni leurs mots quand vous me prenez en bouche Je crois même que votre mangue rêve dune autre langue et votre palais dun autre que moi et dun autre roi ! Valet las, je meurs entre vos cuisses et coule dans votre cur, car votre amour nest plus quune carie ! Mais malgré les menottes, avec mes trente-deux quenottes, je mâche votre encéphale plein de désamour, et je men vais. Boum-boum.
<o:p></o:p>
</o:p>
votre commentaire