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    Dans le cendrier noir ! un bourgeon de cancer !<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    Ta main qui danse avec ! …tes poumons de concert,<o:p></o:p>

    Versent leur cendre grise, où mon cœur qui s’effraie,<o:p></o:p>

    S’anémie amoureux, poussant des cris d’orfraie…<o:p></o:p>

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    Et tu laisses ma joue à tes lèvres jouir<o:p></o:p>

    De baisers fous, avant qu’on vienne t’enfouir,<o:p></o:p>

    Et qu’ainsi mon corps las enfin se purifie,<o:p></o:p>

    Mère ! avant que le tien, si beau se putréfie !

     

     

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    Entre tes doigts safran, roule le caporal,
    Glissent nos regards noirs au vide sidéral,
    Brisés par les regrets et la douleur fleurie,
    De tes poumons fanés à la chair équarrie. <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>


    Doucement t'embrassant, couché sur le rebord
    Du lit blanc, je l'entends le démon qui te tord !
    A ta demande alors, d'une grâce infinie,
    J'écourte comateux, ta cruelle insomnie… <o:p></o:p>


    Le briquet vient lécher ma bouche de fumeur :
    Avant que me foudroie une rose tumeur,
    Je vais à la fenêtre où la douleur suée
    S'évanouit soudain pour n'être que buée… <o:p></o:p>


    Ma bouche à ton sein blanc et son joyeux babil !
    Diaphane ta main, chatouille mon nombril ;
    Dans ta robe je roule et déclame ma joie,
    Et ma joue amoureuse à ton rire rougeoie !

     

     

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  • <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p> 


         

                     J'aime ton œil humide Kate,
         Voir ta pupille délicate
         Se dilater avec délits,
         Kate, et s'iriser sur des lits…

         Mais hélas, tel l'or c'est un leurre
         Où fane mon cœur toute l'heure,
         Car d'autres déflorent ta fleur,
         Effleurent ta flore et la leur…

         Et meurt le soleil. Je l'implore,
         Ton œil ! - Plein d'horreur je l'explore
         Jusqu'à l'aurore, las, pleurant,
         Et ton parfum enfui fleurant…

         Et je me promène, torpide,
         Parcouru d'un désir turpide,
         Fouettant avec dureté
         Ton œil rose et son duveté.

     

     

     

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               Je suis tout empli de liqueur, 


           C'est Hiroshima dans mon cœur, 


           Ton départ est une tempête,


           C'est Nagasaki dans ma tête.

     



           Ah ! qu'il est bon de se cuiter,


           Puisque tu viens de me quitter,


           De crever sur l'oreiller rouge,


           Pour que plus rien jamais ne bouge! 


           .......................................................... 



           Oh ! les glissements de terrains


           Qui m'enlisent ! __ Et de tes reins,


           Le string noir et son fol effluve


           Réveillent d'un mort le Vésuve !

     

     

     

     


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  • <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p><o:p> </o:p>

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                   Vos canines se font moins câlines quand elles goûtent mes chairs ma chère. Vos incisives sont plus incisives et vos molaires ne modèrent plus leurs émaux ni leurs mots quand vous me prenez en bouche…Je crois même que votre mangue rêve d’une autre langue et votre palais d’un autre que moi et d’un autre roi ! Valet las, je meurs entre vos cuisses et coule dans votre cœur, car votre amour n’est plus qu’une carie ! Mais malgré les menottes, avec mes trente-deux quenottes, je mâche votre encéphale plein de désamour, et je m’en vais. Boum-boum.

     

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