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    Frédéric Mistral ? Manque de souffle...


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    Serge Gainsbourg, l'un des rares à avoir baisé sa laideur en beauté....


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    <o:p> </o:p>

    J’ai sous le cortex un vestige indélébile,<o:p></o:p>

    Rose ! Blond ! Blond ? ( Moi pris d’un vertige débile !),<o:p></o:p>

    Fulgurant de douleur, du fruit juste un noyau,<o:p></o:p>

    Petit geste voilant sans bruit, oh ! son joyau !<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Baiser mouillé sur ta bouche hallucinogène !<o:p></o:p>

    Quoi ! tes yeux ! (je t’aime) ; hé ! leur iris halogène !<o:p></o:p>

    Bleu ! Vert ! Blue ? Green ? ___Létal, ___non ! il s’épanouit :<o:p></o:p>

    « Adieu »___ ! ___Bleu, vert ? Au bleu le mien s’évanouit.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Sur tes seins des lambeaux de mon cœur s’éparpillent<o:p></o:p>

    Au dernier baiser rose et mes yeux s’écarquillent<o:p></o:p>

    Car se mêle à mes flots de larmes continus,<o:p></o:p>

    Le murmure de tes orgasmes contenus.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    De ces cheveux, la jungle, aube de ma névrose !<o:p></o:p>

    Que mord le souvenir d’une caresse rose !<o:p></o:p>

    La blondeur de chacun fut pour moi le flambeau<o:p></o:p>

    Qui brûle de mon cœur un ultime lambeau.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Dis-moi, les sanglots blonds que ma douleur distille,<o:p></o:p>

    Un jour sécheront-ils ? ou de ton limbe hostile<o:p></o:p>

    Mourrai-je suicidé ? Tes rires longs ! et moi<o:p></o:p>

    Qui pleure, tu t’en fous ? Puis ; ___mes chairs en émoi ?

     

    <o:p></o:p> 


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    Te souviens-tu d'octobre et sa bise diffuse ?

    Tes cheveux longs dans l'air valsaient ; tes cheveux blonds
    Blonds ! nous marchions légers et de ma voix confuse
    Rougissant je contais de tes joyaux oblongs
    Cette étrangeté verte et par instant bleutée
    (Emeraude ou saphir ?). Le ciel de sa couleur
    Noyait dans leurs reflets subtils la plus ouatée
    Des modulations (non, d'aucune douleur
    Mon cœur ne gémissait), je foulais l'herbe tendre,
    Et tu foulais mon cœur ! Combien, combien de pas
    Effacés par l'oubli que la seconde engendre ?
    Mais de ton attitude aux sublimes appas,
    J'ai la marque d'un fer, stigmate des esclaves,
    Car je marche comme eux sous le fouet des colons.

    Il ne me reste plus de tes baisers suaves,
    Dans le cou que deux trous ; pareils à des ballons
    Mes yeux à trop pleurer se sont gonflés de larmes.
    Par pitié l'amnésie ! En tes cheveux je meurs
    De la plus sanguinaire et cruelle des armes :
    L'Amour ! Je souffre et tremble, ah ! Souvenir ! mes mœurs
    Sont celles d'un ermite à la santé phtisique
    N'ayant d'yeux que pour Dieu, qui va l'œil plein d'effroi
    En clamant jour et nuit sa prière aphasique
    Que la névrose érige en dogme de la foi.

     

     

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    <o:p> </o:p>

    Tes baisers ce sont de petites gouttes<o:p></o:p>

    De pluie, et glissant sur mon corps perlé<o:p></o:p>

    De larmes, sans gêne et cruelles, toutes<o:p></o:p>

    Inondent ma peau d’un charme étoilé,<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Car je vois briller par anamorphose,<o:p></o:p>

    Le rayon divin d’un œil amoureux<o:p></o:p>

    Dont l’éclat subtil plonge sous hypnose<o:p></o:p>

    Mon pauvre cerveau croulant et véreux.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Mon cœur, désert où jamais rien ne tombe,<o:p></o:p>

    Sait l’illusion fatale ; sans bruit,<o:p></o:p>

    Il meurt assoiffé, dans mon corps las, tombe<o:p></o:p>

    De chair qui prend l’eau : ma douleur s’enfuit.<o:p></o:p>

     

     

    <o:p></o:p> 


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