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<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>
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Jai sous le cortex un vestige indélébile,<o:p></o:p>
Rose ! Blond ! Blond ? ( Moi pris dun vertige débile !),<o:p></o:p>
Fulgurant de douleur, du fruit juste un noyau,<o:p></o:p>
Petit geste voilant sans bruit, oh ! son joyau !<o:p></o:p>
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Baiser mouillé sur ta bouche hallucinogène !<o:p></o:p>
Quoi ! tes yeux ! (je taime) ; hé ! leur iris halogène !<o:p></o:p>
Bleu ! Vert ! Blue ? Green ? ___Létal, ___non ! il sépanouit :<o:p></o:p>
« Adieu »___ ! ___Bleu, vert ? Au bleu le mien sévanouit.<o:p></o:p>
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Sur tes seins des lambeaux de mon cur séparpillent<o:p></o:p>
Au dernier baiser rose et mes yeux sécarquillent<o:p></o:p>
Car se mêle à mes flots de larmes continus,<o:p></o:p>
Le murmure de tes orgasmes contenus.<o:p></o:p>
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De ces cheveux, la jungle, aube de ma névrose !<o:p></o:p>
Que mord le souvenir dune caresse rose !<o:p></o:p>
La blondeur de chacun fut pour moi le flambeau<o:p></o:p>
Qui brûle de mon cur un ultime lambeau.<o:p></o:p>
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Dis-moi, les sanglots blonds que ma douleur distille,<o:p></o:p>
Un jour sécheront-ils ? ou de ton limbe hostile<o:p></o:p>
Mourrai-je suicidé ? Tes rires longs ! et moi<o:p></o:p>
Qui pleure, tu ten fous ? Puis ; ___mes chairs en émoi ?
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Te souviens-tu d'octobre et sa bise diffuse ?
Tes cheveux longs dans l'air valsaient ; tes cheveux blonds
Blonds ! nous marchions légers et de ma voix confuse
Rougissant je contais de tes joyaux oblongs
Cette étrangeté verte et par instant bleutée
(Emeraude ou saphir ?). Le ciel de sa couleur
Noyait dans leurs reflets subtils la plus ouatée
Des modulations (non, d'aucune douleur
Mon cur ne gémissait), je foulais l'herbe tendre,
Et tu foulais mon cur ! Combien, combien de pas
Effacés par l'oubli que la seconde engendre ?
Mais de ton attitude aux sublimes appas,
J'ai la marque d'un fer, stigmate des esclaves,
Car je marche comme eux sous le fouet des colons.
Il ne me reste plus de tes baisers suaves,
Dans le cou que deux trous ; pareils à des ballons
Mes yeux à trop pleurer se sont gonflés de larmes.
Par pitié l'amnésie ! En tes cheveux je meurs
De la plus sanguinaire et cruelle des armes :
L'Amour ! Je souffre et tremble, ah ! Souvenir ! mes murs
Sont celles d'un ermite à la santé phtisique
N'ayant d'yeux que pour Dieu, qui va l'il plein d'effroi
En clamant jour et nuit sa prière aphasique
Que la névrose érige en dogme de la foi.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>
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Tes baisers ce sont de petites gouttes<o:p></o:p>
De pluie, et glissant sur mon corps perlé<o:p></o:p>
De larmes, sans gêne et cruelles, toutes<o:p></o:p>
Inondent ma peau dun charme étoilé,<o:p></o:p>
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Car je vois briller par anamorphose,<o:p></o:p>
Le rayon divin dun il amoureux<o:p></o:p>
Dont léclat subtil plonge sous hypnose<o:p></o:p>
Mon pauvre cerveau croulant et véreux.<o:p></o:p>
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Mon cur, désert où jamais rien ne tombe,<o:p></o:p>
Sait lillusion fatale ; sans bruit,<o:p></o:p>
Il meurt assoiffé, dans mon corps las, tombe<o:p></o:p>
De chair qui prend leau : ma douleur senfuit.<o:p></o:p>
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