• Lolita de Valence (1997)

           

     

               A la douceur de tes mains, je perds soit
               La raison, soit l'ardeur quand l'une anime
               De ses doigts longs ce frisson que perçoit
               Le flanc transi de mon corps unanime.
     
              Sur mon grand front ton regard disséqueur
              Se pose encor : petite Eve hantée
              Par ma laideur, ma taille, dis, ce cœur
              Malingre a-t-il fui ton âme éventée ?

              Je ne sais plus. Le chagrin l'a serré,
              Son pouls faiblit ; sache qu'il t'aime, rôde
              Comme un chien triste et dolent, lacéré,
              De ton iris il lape l'émeraude.

     

     


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :