• Le vieillard et l’enfant (2002)

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                  Sous mes dessous flottants, tes doigts longs et teintés
    D’arabesques d’argent, par spasmes éreintés,
    Câlinent ma peau fine, ivres me déculottent,
    Puis légers, tes seins doux soudain me décalottent !

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                  Mais sauvage atterrit ton iris assassin
    Écharpant atterré, mes bourgeons d’agassin !
    D’une feuille de vigne, affolé s’adonise
    Mon os, grand cru flétri : Déchiré, j’agonise.

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                  Lo ! mon cœur turgescent se disloque, entaché,
    Et d’un autre ton chat, je crois s’est entiché !
    Son prépuce à ta bouche, épris, un mâle adresse,
    Du Pétrus à la louche aigrit ma maladresse…

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                  Hé ! ton œil étoilé si pur et scintillant !
    Mon corps étiolé s’y love sautillant,
    Son impuissance mord, lui cherche une cachette,
    Hélas n’en pouvant plus…caresse la gâchette !

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                  Et coule de mon corps, ce fût de bourdillon
    Plein d’alcool et de trous, un épais bourbillon
    Où mon cœur en morceaux, qui sur tes seins gigote
    Presse les cieux cruels que la mort le ligote.

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                  Mon âme enfin s’enfuit vers tes yeux de jais, mais
    Je regrette déjà leur iris que j’aimais,
    Inonde le lino plein d’amour et ta mine,
    Exhale des soupirs aux parfums d’étamine …

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                  Je te sens tituber, alors ton pas lent, beau
    Se transforme funèbre, en étrange lambeau,
    Et ton sang ce bouillon tout chargé d’héroïne,
    Se glace t’affublant d’un regard d’héroïne …

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                  Tu tortures ta chair de tes ongles nacrés,
    Mais rien, Lo ! ne te rend mes va-et-vient sacrés ;
    Ni tes fellations douces et historiques,
    Ni tes cris déchirants, maintenant hystériques …

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                  Oh ! mon sucre d’orgie ! à mon corps décédé,
    Oh ! mon souffre-douceur ! expire, décidé,
    Dans une camisole un cœur fou qui résonne,
    Où l’isole l’asile, et que rien ne raisonne !

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