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    Je l'entends qui me brise, hé ! j'ai si mal ! ___Sanglots.
    Vague, la mer gronde (où ?). La rumeur de ses flots
    Bleus, gris, noirs ? en moi monte et soulève cruelle
    Mes souvenirs d'été, douleur perpétuelle.

    Mon spleen lèche les sols rouges, verts, jaunes, bruns,
    Les sols, rouges ! sableux ! Sur ma peau les embruns ;
    Baisers frais et mouillés ! Le reflet monotone
    De mon iris flamboie aux couleurs de l'automne !

    Ton rouge à lèvres rose et mon cœur éclaté !
    Automne, été (bleu, bleu, si blond), automne, été,
    L'hiver je m'en irai plonger dans ton squelette,
    Arborant fier, très fier, ta jupe violette.

    Mais tes cheveux blonds; blonds ! seront-ils toujours blonds
    Oh ! je le sais ! Déjà je les palpe, si longs !
    Ces cheveux, ces cheveux qui crèvent ma cervelle
    Dis, je la sentirai leur essence rebelle ?

    Automne, été‚ (bleu, bleu, si blond), automne, été,
    Mais le reflet joyeux de ton clin d'œil bleuté
    Bercera-t-il mon cœur en hiver ? et ta bouche
    Aura-t-elle raison de moi, rose et farouche ?<o:p></o:p>

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    Tu transperces ce soir mon œil de merlan-frit

     

    Par ton corps de sirène et de reine, Sandrine !

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    Mais gît mon cœur serré, pareil à la sardine

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    En boîte, et que ta main si délicate ouvrit !

     

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    Sans toi mon cœur est seul et plat comme une sole,

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    Et ma face simiesque, oui, vire de l’orang

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    Outang au chimpanzé ! …mon corps tel un hareng

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    Saur se froisse, et rien sauf tes yeux ne le console !

     

     

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    C’est mon sang amoureux qui sur tes pieds se rue !

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    Je vous salue Marie et vous salis ma rue !

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    Un poignard dans le cœur aux passants je souris,

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    Ainsi qu’à ton œil doux, gris ! comme une souris !

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    Priez pour moi bêcheurs ! sous la lame gigotent,

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    Mes muscles langoureux que tes charmes ligotent !

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    Mais qu’importe le suc, la douleur de mes chairs :

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    Sur mon torse pourpré se pressent tes seins clairs !

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    Ma sainte ! qu’à jamais l’avenir illusoire,

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    De mes tristes amours au passé dérisoire,

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    Embaume des Edens, où nous serons bénis,

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    Où vous et votre fruit Jésus serez bannis !

     

     

     

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       Photo-montage à partir d'un bronze de Maillol

     


    J'ai coulé dans l'amer d'un amour qui vexa
    Cupidon, enjôleur, car ses yeux, l'un sans cible
    L'autre las, m'ignorait mais jaloux, l'Insensible
    Me perça l'entrecuisse et ta tête avec ça.

    Et puisque cet oracle a sans doute éteint celle
    Qui fit feu sur mon cœur transi par tant d'hivers,
    Et qui par temps d'été pleurait des spleens divers,
    J'ai perdu trace en lui de la moindre étincelle...

    ...Quand de ton marbre gris je m'approche si près
    Que je meurs à mon tour, mon kirsch comme un sot, lance
    Des sizains mais reçoit comme écho, l'insolence
    D'un silence au blizzard d'effroyables cyprès.

    Du spleen au gin je passe ; ivre mort je t'achète
    Ton pippermint get mais, je ne vois qu'un tombeau
    Au retour et je hurle aux passants flous ton beau
    Visage, et ton regard qu'un sang encor tachette.

    Les soirs quand dans ma bouche un alcool tendre et fort
    Coule à flots, je l'entends qui pleure et se lamente,
    De la tienne espérant ces baisers à la menthe,
    Et mon corps épuisé titube sans effort...

    ... Dans la douce izarra tout s'irise, mais l'Ange
    Blond et libidineux, les flammes de l'été,
    Dont la lueur s'est jointe à celles du Léthé,
    Je ne les trouverai hélas dans nul mélange.

    Mais sur tes seins fleurant la framboise et minant
    Mon moral, moi qui suis avant tout romantique,
    Je mourrai suicidé car dans le rhum antique
    Ils me reviendront, nus ! en un rêve éminent.



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    -"Comme une forêt de mots dits" (recueil collectif), 2002 - Editions du Petit Pavé .

    -"Anthologie Poétique 2004", volume2 (recueil collectif) - Flammes Vives .
    -"Anthologie Poétique 2005", volume 1 (recueil collectif) - Flammes Vives . 

    -"Anthologie Poétique 2005", volume 2 (recueil collectif) - Flammes Vives .

    -"Anthologie Poétique 2006", volume 1 (recueil collectif) - Flammes Vives .

    -"Anthologie Poétique 2007", tome 1 (recueil collectif) - Flammes Vives .

    -"Anthologie Poétique 2007", tome 3 (recueil collectif) - Flammes Vives .

    -"Poupouppidou" (recueil personnel), 2007 - Editions le Manuscrit et Editions Joseph Ouaknine.

    -"Les Cahiers de Poésie 9" (recueil collectif), 2007 - Editions Joseph Ouaknine .

    -Mai 2007 : poème "La panne des sens" mis en musique par le groupe OTIS.

    -Juillet 2008 : poème "Onomatopée d'un disque rayé" mis en musique par Christophe du "Sac à Boulons", People Ignore who i Am et Déborah Nabet.

    -"Poupouppidou" (recueil personnel), 2009 - Editions Flammes Vives. Préface de Gilles Verlant.  

     


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