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Je suis tout empli de liqueur,
C'est Hiroshima dans mon cur,
Ton départ est une tempête,
C'est Nagasaki dans ma tête.
Ah ! qu'il est bon de se cuiter,
Puisque tu viens de me quitter,
De crever sur l'oreiller rouge,
Pour que plus rien jamais ne bouge!
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Oh ! les glissements de terrains
Qui m'enlisent ! __ Et de tes reins,
Le string noir et son fol effluve
Réveillent d'un mort le Vésuve !
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Vos canines se font moins câlines quand elles goûtent mes chairs ma chère. Vos incisives sont plus incisives et vos molaires ne modèrent plus leurs émaux ni leurs mots quand vous me prenez en bouche Je crois même que votre mangue rêve dune autre langue et votre palais dun autre que moi et dun autre roi ! Valet las, je meurs entre vos cuisses et coule dans votre cur, car votre amour nest plus quune carie ! Mais malgré les menottes, avec mes trente-deux quenottes, je mâche votre encéphale plein de désamour, et je men vais. Boum-boum.
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Cest une fleur étrange et rare, en or qui dès
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Quon la touche se couche, et sur laquelle des
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Désirs coulent à flots, mais ôtez-vous lidée
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Quun jour vous butiniez ma petite orchidée !
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Il ne rime quau vert de ton il solidaire <o:p></o:p>
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Crac.<o:p></o:p>
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A la douceur de tes mains, je perds soit
La raison, soit l'ardeur quand l'une anime
De ses doigts longs ce frisson que perçoit
Le flanc transi de mon corps unanime.
Sur mon grand front ton regard disséqueur
Se pose encor : petite Eve hantée
Par ma laideur, ma taille, dis, ce cur
Malingre a-t-il fui ton âme éventée ?
Je ne sais plus. Le chagrin l'a serré,
Son pouls faiblit ; sache qu'il t'aime, rôde
Comme un chien triste et dolent, lacéré,
De ton iris il lape l'émeraude.
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