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               Je suis tout empli de liqueur, 


           C'est Hiroshima dans mon cœur, 


           Ton départ est une tempête,


           C'est Nagasaki dans ma tête.

     



           Ah ! qu'il est bon de se cuiter,


           Puisque tu viens de me quitter,


           De crever sur l'oreiller rouge,


           Pour que plus rien jamais ne bouge! 


           .......................................................... 



           Oh ! les glissements de terrains


           Qui m'enlisent ! __ Et de tes reins,


           Le string noir et son fol effluve


           Réveillent d'un mort le Vésuve !

     

     

     

     


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                   Vos canines se font moins câlines quand elles goûtent mes chairs ma chère. Vos incisives sont plus incisives et vos molaires ne modèrent plus leurs émaux ni leurs mots quand vous me prenez en bouche…Je crois même que votre mangue rêve d’une autre langue et votre palais d’un autre que moi et d’un autre roi ! Valet las, je meurs entre vos cuisses et coule dans votre cœur, car votre amour n’est plus qu’une carie ! Mais malgré les menottes, avec mes trente-deux quenottes, je mâche votre encéphale plein de désamour, et je m’en vais. Boum-boum.

     

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    C’est une fleur étrange et rare, en or qui dès

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    Qu’on la touche se couche, et sur laquelle des

    <o:p></o:p> 

    Désirs coulent à flots, mais ôtez-vous l’idée

    <o:p></o:p> 

    Qu’un jour vous butiniez ma petite orchidée !

     

     

     

     

     

     


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    Il ne rime qu’au vert de ton œil solidaire…<o:p></o:p>

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                              Crac.<o:p></o:p>


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               A la douceur de tes mains, je perds soit
               La raison, soit l'ardeur quand l'une anime
               De ses doigts longs ce frisson que perçoit
               Le flanc transi de mon corps unanime.
     
              Sur mon grand front ton regard disséqueur
              Se pose encor : petite Eve hantée
              Par ma laideur, ma taille, dis, ce cœur
              Malingre a-t-il fui ton âme éventée ?

              Je ne sais plus. Le chagrin l'a serré,
              Son pouls faiblit ; sache qu'il t'aime, rôde
              Comme un chien triste et dolent, lacéré,
              De ton iris il lape l'émeraude.

     

     


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