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Les souvenirs dansants
Et les parfums dencens
Me rappellent les tresses
Ondulant sur tes fesses,Poupardes sous ton jean
Moulant ! Et dans le gin,
Mes cellules nerveuses
Sabandonnent rêveusesJe fais le joli cur
Noyé dans la liqueur
Et parsème tes cendres
De quelques baisers tendresOh ! mon petit biquet !
Dans la main un briquet,
Je hurle sans décence
Et masperge dessence !Ce poème a été mis en musique par
le groupe Otis, à découvrir ici :
http://otis84.free.fr/albums.html
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Les fleurs de magnolia,
Tamaris, camélia,
Tubéreuse bleue, alysse ;
Les volubilis ! , Alice,
Tu les as tant repoussés
De tes longs bras retroussés,
En crachant sur toute éthique,
Et blâmant mon corps étique !
A me refuser ton con,
Toujours en me disant "non !" ,
Ainsi qu'une pure nonne,
Te voilà comme une conne !
Je te l'avais pourtant dit,
Avec mon regard maudit ;
" Obéis dans la démence
A mon amour sans décence !"
Et les fleurs d'eucalyptus,
D'hibiscus et mes rictus,
Ont pris racine en ta tombe,
Pour enfin fleurir en trombe !<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>
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Dans le cendrier noir ! un bourgeon de cancer !<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>
Ta main qui danse avec ! tes poumons de concert,<o:p></o:p>
Versent leur cendre grise, où mon cur qui seffraie,<o:p></o:p>
Sanémie amoureux, poussant des cris dorfraie <o:p></o:p>
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Et tu laisses ma joue à tes lèvres jouir<o:p></o:p>
De baisers fous, avant quon vienne tenfouir,<o:p></o:p>
Et quainsi mon corps las enfin se purifie,<o:p></o:p>
Mère ! avant que le tien, si beau se putréfie !
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Entre tes doigts safran, roule le caporal,
Glissent nos regards noirs au vide sidéral,
Brisés par les regrets et la douleur fleurie,
De tes poumons fanés à la chair équarrie. <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>
Doucement t'embrassant, couché sur le rebord
Du lit blanc, je l'entends le démon qui te tord !
A ta demande alors, d'une grâce infinie,
J'écourte comateux, ta cruelle insomnie <o:p></o:p>
Le briquet vient lécher ma bouche de fumeur :
Avant que me foudroie une rose tumeur,
Je vais à la fenêtre où la douleur suée
S'évanouit soudain pour n'être que buée <o:p></o:p>
Ma bouche à ton sein blanc et son joyeux babil !
Diaphane ta main, chatouille mon nombril ;
Dans ta robe je roule et déclame ma joie,
Et ma joue amoureuse à ton rire rougeoie !<o:p></o:p>
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J'aime ton il humide Kate,
Voir ta pupille délicate
Se dilater avec délits,
Kate, et s'iriser sur des lits
Mais hélas, tel l'or c'est un leurre
Où fane mon cur toute l'heure,
Car d'autres déflorent ta fleur,
Effleurent ta flore et la leur
Et meurt le soleil. Je l'implore,
Ton il ! - Plein d'horreur je l'explore
Jusqu'à l'aurore, las, pleurant,
Et ton parfum enfui fleurant
Et je me promène, torpide,
Parcouru d'un désir turpide,
Fouettant avec dureté
Ton il rose et son duveté.<o:p></o:p>
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