•  

     

     

    Les souvenirs dansants
    Et les parfums d’encens
    Me rappellent les tresses
    Ondulant sur tes fesses,

     

    Poupardes sous ton jean
    Moulant ! Et dans le gin,
    Mes cellules nerveuses
    S’abandonnent rêveuses…

     

    Je fais le joli cœur
    Noyé dans la liqueur
    Et parsème tes cendres
    De quelques baisers tendres…

     

    Oh ! mon petit biquet !
    Dans la main un briquet,
    Je hurle sans décence
    Et m’asperge d’essence !

     

     

     

     

    Ce poème a été mis en musique par

    le groupe Otis, à découvrir ici :

     

    http://otis84.free.fr/albums.html

     

     


    3 commentaires
  •           

     

     

    Les fleurs de magnolia,
    Tamaris, camélia,
    Tubéreuse bleue, alysse ;
    Les volubilis ! , Alice,

    Tu les as tant repoussés
    De tes longs bras retroussés,
    En crachant sur toute éthique,
    Et blâmant mon corps étique !

    A me refuser ton con,
    Toujours en me disant "non !" ,
    Ainsi qu'une pure nonne,
    Te voilà comme une conne !

    Je te l'avais pourtant dit,
    Avec mon regard maudit ;
    " Obéis dans la démence
    A mon amour sans décence !"

    Et les fleurs d'eucalyptus,
    D'hibiscus et mes rictus,
    Ont pris racine en ta tombe,
    Pour enfin fleurir en trombe !

     

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p> 


    votre commentaire
  •                  

     

     

     

    Dans le cendrier noir ! un bourgeon de cancer !<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    Ta main qui danse avec ! …tes poumons de concert,<o:p></o:p>

    Versent leur cendre grise, où mon cœur qui s’effraie,<o:p></o:p>

    S’anémie amoureux, poussant des cris d’orfraie…<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Et tu laisses ma joue à tes lèvres jouir<o:p></o:p>

    De baisers fous, avant qu’on vienne t’enfouir,<o:p></o:p>

    Et qu’ainsi mon corps las enfin se purifie,<o:p></o:p>

    Mère ! avant que le tien, si beau se putréfie !

     

     

    <o:p></o:p> 


    votre commentaire
  •          


    Entre tes doigts safran, roule le caporal,
    Glissent nos regards noirs au vide sidéral,
    Brisés par les regrets et la douleur fleurie,
    De tes poumons fanés à la chair équarrie. <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>


    Doucement t'embrassant, couché sur le rebord
    Du lit blanc, je l'entends le démon qui te tord !
    A ta demande alors, d'une grâce infinie,
    J'écourte comateux, ta cruelle insomnie… <o:p></o:p>


    Le briquet vient lécher ma bouche de fumeur :
    Avant que me foudroie une rose tumeur,
    Je vais à la fenêtre où la douleur suée
    S'évanouit soudain pour n'être que buée… <o:p></o:p>


    Ma bouche à ton sein blanc et son joyeux babil !
    Diaphane ta main, chatouille mon nombril ;
    Dans ta robe je roule et déclame ma joie,
    Et ma joue amoureuse à ton rire rougeoie !

     

     

    <o:p></o:p>

     


    2 commentaires
  • <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p> 


         

                     J'aime ton œil humide Kate,
         Voir ta pupille délicate
         Se dilater avec délits,
         Kate, et s'iriser sur des lits…

         Mais hélas, tel l'or c'est un leurre
         Où fane mon cœur toute l'heure,
         Car d'autres déflorent ta fleur,
         Effleurent ta flore et la leur…

         Et meurt le soleil. Je l'implore,
         Ton œil ! - Plein d'horreur je l'explore
         Jusqu'à l'aurore, las, pleurant,
         Et ton parfum enfui fleurant…

         Et je me promène, torpide,
         Parcouru d'un désir turpide,
         Fouettant avec dureté
         Ton œil rose et son duveté.

     

     

     

    <o:p></o:p> 

    <o:p></o:p>

     

    1 commentaire