• Aliénation (1996)

     

    Je l'entends qui me brise, hé ! j'ai si mal ! ___Sanglots.
    Vague, la mer gronde (où ?). La rumeur de ses flots
    Bleus, gris, noirs ? en moi monte et soulève cruelle
    Mes souvenirs d'été, douleur perpétuelle.

    Mon spleen lèche les sols rouges, verts, jaunes, bruns,
    Les sols, rouges ! sableux ! Sur ma peau les embruns ;
    Baisers frais et mouillés ! Le reflet monotone
    De mon iris flamboie aux couleurs de l'automne !

    Ton rouge à lèvres rose et mon cœur éclaté !
    Automne, été (bleu, bleu, si blond), automne, été,
    L'hiver je m'en irai plonger dans ton squelette,
    Arborant fier, très fier, ta jupe violette.

    Mais tes cheveux blonds; blonds ! seront-ils toujours blonds
    Oh ! je le sais ! Déjà je les palpe, si longs !
    Ces cheveux, ces cheveux qui crèvent ma cervelle
    Dis, je la sentirai leur essence rebelle ?

    Automne, été‚ (bleu, bleu, si blond), automne, été,
    Mais le reflet joyeux de ton clin d'œil bleuté
    Bercera-t-il mon cœur en hiver ? et ta bouche
    Aura-t-elle raison de moi, rose et farouche ?<o:p></o:p>

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    <o:p> </o:p>


  • Commentaires

    1
    Pev poeme
    Mardi 14 Mars 2006 à 17:32
    toujours ces sanglots blonds ! comme des ?s emprisonn? ?a faux il faudrait mieux les coucher, le lyrisme est une maladie des moissons ?
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